Cuba, une île asphyxiée par le blocus. A La Havane, les habitants vivent de petits boulots et de débrouille. Pour les touristes, le tableau est pittoresque : soleil, immeubles peints en couleurs pastel et prostituées un peu partout, illégales mais tolérées puisque l’économie locale dépend en grande partie d’elles. Un inspecteur féru de littérature, fanatique de Faulkner et d’Hemingway, amateur de vieux films américains, évolue dans ce milieu. Bien que chargé de la traque aux maisons clandestines, il est en contact avec les maquerelles et apprécie ces filles dont corps et culs remuent comme nulle part ailleurs. Amoureux de Minerva, il accepte plutôt mal les hommes qui tournent autour d’elle. Il en deviendrait presque méchant... Chargé d’enquêter sur la découverte d’un tronc de femme décapitée, il aimerait entraîner son collègue Vladimir dans sa vie de déglingue. Entre les maisons lépreuses dans les ruelles humides et moites, la fin inéluctable sera surprenante et plus violente qu’aurait pu le laisser supposer la pourriture tranquille. José Luis Muñoz décrit avec passion, ironie et sarcasme la décadence d’un individu sur fond de ville ambivalente, suintant d’humidité autant que de sueur, une ville de l’alcool et du sexe, misérable dans tous ses autres aspects.
Description:
Cuba, une île asphyxiée par le blocus. A La Havane, les habitants vivent de petits boulots et de débrouille. Pour les touristes, le tableau est pittoresque : soleil, immeubles peints en couleurs pastel et prostituées un peu partout, illégales mais tolérées puisque l’économie locale dépend en grande partie d’elles. Un inspecteur féru de littérature, fanatique de Faulkner et d’Hemingway, amateur de vieux films américains, évolue dans ce milieu. Bien que chargé de la traque aux maisons clandestines, il est en contact avec les maquerelles et apprécie ces filles dont corps et culs remuent comme nulle part ailleurs. Amoureux de Minerva, il accepte plutôt mal les hommes qui tournent autour d’elle. Il en deviendrait presque méchant... Chargé d’enquêter sur la découverte d’un tronc de femme décapitée, il aimerait entraîner son collègue Vladimir dans sa vie de déglingue. Entre les maisons lépreuses dans les ruelles humides et moites, la fin inéluctable sera surprenante et plus violente qu’aurait pu le laisser supposer la pourriture tranquille. José Luis Muñoz décrit avec passion, ironie et sarcasme la décadence d’un individu sur fond de ville ambivalente, suintant d’humidité autant que de sueur, une ville de l’alcool et du sexe, misérable dans tous ses autres aspects.