*Le Chancellor est un roman d'aventures de Jules Verne, paru en 1874. Il se présente comme le Journal du passager J.-R. Kazallon et raconte l'épopée des naufragés du navire anglais le Chancellor* , entre le 27 septembre et le 27 janvier de l'année suivante.
Ce roman – qui n'est pas l'un des plus connus de Jules Verne – est à la fois un roman d'aventure maritime et un roman initiatique, inspiré principalement par l'épisode du radeau de la Méduse survenu en 1816. L'action se déroule dans le huis clos du navire en perdition et Jules Verne y aborde des thè mes modernes comme la sélection naturelle ou le retour à la barbarie dans des circonstances extrêmes, mais conserve des éléments plus classiques comme la rédemption finale du narrateur-passager et son salut.
Commencé en 1870 , le roman paraît pour la première fois du 17 décembre 1874 au 24 janvier 1875 sous forme de feuilleton dans Le Temps , puis est repris en volume relié, illustré par Édouard Riou, en 1875 dans la série des Voyages extraordinaires chez Hetzel**.
Faisant voile de Charleston en Caroline du Sud à Liverpool avec vingt-huit personnes à bord et une cargaison de coton américain, le Chancellor suit une direction qui inquiète ses passagers et suscite des doutes sur la santé mentale du capitaine. Un incendie se déclare dans la cargaison et fait rage pendant plusieurs jours avant de s'éteindre à la faveur d'une tempête. Mais le navire s'échoue sur un îlot basaltique et le second, Robert Kurtis , qui a pris le commandement, procède à de *s réparations en espérant remettre le navire à flot et atteindre la Guyane. Malheureusement, le Chancellor fait eau de toutes parts et la chaloupe a été détr* uite lors d'une tempête précédente. L'ex-capitaine, un passager et trois matelots s'enfuient alors à bord d'une baleinière, abandonnant leurs compagnons qui construisent un radeau. Ils ne sont plus que dix-huit lorsqu'ils abandonnent le navire. Les vivres et l'eau** sont sévèrement rationnés, une tempête fait de nouvelles victimes.
Trois mois après le départ de Charleston , les passagers du radeau à la dérive ignorent tout de leur position et les vivres commencent à manquer. Un des survivants prend quelques poissons avec les seuls appâts dont ils disposent : des lambeaux de chair humaine , mais l'expérience s'arrête là et, lorsqu'un des survivants se suicide, une partie de l'équipage se livre au cannibalisme. Plusieurs naufragés sombrent dans la folie et, en désespoir de cause, les autres doivent se résigner à tirer au sort celui d'entre eux qui sera mangé.
Description:
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Commencé en 1870 , le roman paraît pour la première fois du 17 décembre 1874 au 24 janvier 1875 sous forme de feuilleton dans Le Temps , puis est repris en volume relié, illustré par Édouard Riou, en 1875 dans la série des Voyages extraordinaires chez Hetzel**.
Faisant voile de Charleston en Caroline du Sud à Liverpool avec vingt-huit personnes à bord et une cargaison de coton américain, le Chancellor suit une direction qui inquiète ses passagers et suscite des doutes sur la santé mentale du capitaine. Un incendie se déclare dans la cargaison et fait rage pendant plusieurs jours avant de s'éteindre à la faveur d'une tempête. Mais le navire s'échoue sur un îlot basaltique et le second, Robert Kurtis , qui a pris le commandement, procède à de *s réparations en espérant remettre le navire à flot et atteindre la Guyane. Malheureusement, le Chancellor fait eau de toutes parts et la chaloupe a été détr* uite lors d'une tempête précédente. L'ex-capitaine, un passager et trois matelots s'enfuient alors à bord d'une baleinière, abandonnant leurs compagnons qui construisent un radeau. Ils ne sont plus que dix-huit lorsqu'ils abandonnent le navire. Les vivres et l'eau** sont sévèrement rationnés, une tempête fait de nouvelles victimes.
Trois mois après le départ de Charleston , les passagers du radeau à la dérive ignorent tout de leur position et les vivres commencent à manquer. Un des survivants prend quelques poissons avec les seuls appâts dont ils disposent : des lambeaux de chair humaine , mais l'expérience s'arrête là et, lorsqu'un des survivants se suicide, une partie de l'équipage se livre au cannibalisme. Plusieurs naufragés sombrent dans la folie et, en désespoir de cause, les autres doivent se résigner à tirer au sort celui d'entre eux qui sera mangé.
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