Un matin d'été ordinaire, trois bombes explosent dans une haute tour du quartier de la Défense. Toutes les personnes qui étaient entrées dans le gratte-ciel périssent dans l'effondrement. Toutes, sauf une. Vigo Ravel, quelques minutes avant l'attentat, a entendu des voix dans sa tête qui lui ordonnaient de fuir. Et il a survécu. Il comprend alors qu'il détient un secret qui pourrait changer la face du monde. Mais il ne suffit pas de connaître un secret, si grand soit-il. Encore faut-il en comprendre l'origine. Qui sont ces hommes qui le traquent ? Quelle énigme se cache derrière le Protocole 88 ? Que signifient les voix que lui seul semble pouvoir entendre ? Il est des mystères qui valent tous les sacrifices. Même celui de l'âme.
Extrait
Extrait du prologue :
La déflagration fut si forte qu'on l'entendit jusque dans les communes voisines et tout l'ouest de la capitale. C'était, semblait-il, un matin comme tous les autres. Un matin d'été. La vie, soudain, s'était mise à grouiller sous l'esplanade bétonnée de l'Ouest parisien. Il était 7 h 58 précisément quand une rame du RER entra, en ce huitième jour d'août, dans la lumière blafarde de la grande station, sous le parvis de la Défense. Les roues s'arrêtèrent lentement le long des rails, dans un grincement aigu. Un instant de silence, une seconde immobile, puis les portes métalliques s'ouvrirent avec bruit. Des centaines d'hommes et de femmes, enrobés de la grisaille des employés de bureau, se bousculèrent sur le quai pour rejoindre chacun sa sortie et monter vers l'une des trois mille six cents entreprises installées dans les hautes tours de verre du grand quartier d'affaires. Les longues files humaines qui s'agglutinaient sur les escaliers mécaniques évoquaient des colonnes rangées de fourmis ouvrières, partant, dociles, vers leur labeur quotidien. C'était encore une année de canicule et les nombreux systèmes de climatisation peinaient à chasser la chaleur étouffante de la ville. Pour la plupart de ces salariés consciencieux, le costume ou le tailleur était de mise, et on les voyait ici et là s'éponger le front de leurs mouchoirs blancs, ou s'aérer le visage à l'aide de ces petits ventilateurs portables dernier cri. Arrivés sur l'immense esplanade dans les vapeurs vacillantes et les éclats du soleil, ces alignements de petits soldats de plomb s'éparpillèrent vers les tours-miroirs, comme les bras innombrables d'une grande rivière. A 8 heures précises, les cloches de l'église Notre-Dame de Pentecôte, installée au milieu des tours de verre, retentirent à travers le parvis. Huit longs coups qu'on entendit, comme chaque matin, des deux côtés de l'esplanade. A cet instant, le flux des arrivants était à son apogée dans le hall démesuré de la tour SEAM, sur la place de la Coupole. --Ce texte fait référence à l'édition Broché .
Biographie de l'auteur
Ecrivain, scénariste et parolier, traduit dans plus de quinze pays, Henri Lœvenbruck a publié dix romans, allant du fantastique au thriller d'investigation.
Description:
Un matin d'été ordinaire, trois bombes explosent dans une haute tour du quartier de la Défense. Toutes les personnes qui étaient entrées dans le gratte-ciel périssent dans l'effondrement. Toutes, sauf une. Vigo Ravel, quelques minutes avant l'attentat, a entendu des voix dans sa tête qui lui ordonnaient de fuir. Et il a survécu. Il comprend alors qu'il détient un secret qui pourrait changer la face du monde. Mais il ne suffit pas de connaître un secret, si grand soit-il. Encore faut-il en comprendre l'origine. Qui sont ces hommes qui le traquent ? Quelle énigme se cache derrière le Protocole 88 ? Que signifient les voix que lui seul semble pouvoir entendre ? Il est des mystères qui valent tous les sacrifices. Même celui de l'âme.
Extrait
Extrait du prologue :
La déflagration fut si forte qu'on l'entendit jusque dans les communes voisines et tout l'ouest de la capitale.
C'était, semblait-il, un matin comme tous les autres. Un matin d'été. La vie, soudain, s'était mise à grouiller sous l'esplanade bétonnée de l'Ouest parisien.
Il était 7 h 58 précisément quand une rame du RER entra, en ce huitième jour d'août, dans la lumière blafarde de la grande station, sous le parvis de la Défense.
Les roues s'arrêtèrent lentement le long des rails, dans un grincement aigu. Un instant de silence, une seconde immobile, puis les portes métalliques s'ouvrirent avec bruit. Des centaines d'hommes et de femmes, enrobés de la grisaille des employés de bureau, se bousculèrent sur le quai pour rejoindre chacun sa sortie et monter vers l'une des trois mille six cents entreprises installées dans les hautes tours de verre du grand quartier d'affaires. Les longues files humaines qui s'agglutinaient sur les escaliers mécaniques évoquaient des colonnes rangées de fourmis ouvrières, partant, dociles, vers leur labeur quotidien.
C'était encore une année de canicule et les nombreux systèmes de climatisation peinaient à chasser la chaleur étouffante de la ville. Pour la plupart de ces salariés consciencieux, le costume ou le tailleur était de mise, et on les voyait ici et là s'éponger le front de leurs mouchoirs blancs, ou s'aérer le visage à l'aide de ces petits ventilateurs portables dernier cri.
Arrivés sur l'immense esplanade dans les vapeurs vacillantes et les éclats du soleil, ces alignements de petits soldats de plomb s'éparpillèrent vers les tours-miroirs, comme les bras innombrables d'une grande rivière.
A 8 heures précises, les cloches de l'église Notre-Dame de Pentecôte, installée au milieu des tours de verre, retentirent à travers le parvis. Huit longs coups qu'on entendit, comme chaque matin, des deux côtés de l'esplanade.
A cet instant, le flux des arrivants était à son apogée dans le hall démesuré de la tour SEAM, sur la place de la Coupole. --Ce texte fait référence à l'édition Broché .
Biographie de l'auteur
Ecrivain, scénariste et parolier, traduit dans plus de quinze pays, Henri Lœvenbruck a publié dix romans, allant du fantastique au thriller d'investigation.